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Channel: Miss Papila
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Paris, ville gourmande...

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Paris en septembre, c'est tellement beau et ça peu aussi, mais plus rarement, excessivement chaud! Pour tout dire, je n'ai jamais eu aussi chaud que cette fois-ci. Habituellement, nous devons toujours porter un petit manteau mais pas cette fois, même qu'à 23h nous étions très confortablement assisent sur le bateau mouche à découvrir les ponts qui traversent la Seine. Et oui, malgré ma 16e visite, mes collègues et moi se gardons toujours un peu d'énergie pour une soirée pour jouer aux touristes, ce qui aide à nous détendre de notre semaine de travail.

Lors de ma dernière visite, en plus de voguer sur la Seine, nous sommes allés faire un petit tour dans Pigalle afin d'y découvrir un nouveau restaurant. Je le dis et le répète, j'ai la chance d'avoir des collègues qui acceptent de s'aventurer et qui me permettent de leur faire découvrir de nouvelles adresses. Qui dit Pigalle, dit le Moulin-Rouge ou encore le Musée du sexe donc, il allait de soit que notre restaurant se nomme le Braisenville!



Rassurez-vous, je n'ai aucune images qui pourraient choquer vos yeux chastes! Vous ne verrez que du beau qui s'est avéré être également que du bon!

Tout a débuté par un Gin tonic au concombre question de chasser toute l'humidité de cette journée. L'endroit est tout d'orange et de jaune vêtu avec quelques jambons accrochés au plafond et de grandes vitrines qui s'ouvrent complètement sur les trottoirs. Je pourrais dire que le décor était simple et épuré. Mais bon, ce qui vous intéresse certainement c'est plutôt son menu!

La tendance du menu (et de celui de bien des restaurants parisiens) est aux plats formats entrées, concept qui me ravi car il me permet de goûter à plus de choses et de faire mes choix plus rapidement. Le serveur nous conseille de prendre de 2 à 3 plats pour ensuite avoir assez d'appétit pour un dessert. 

Pour partager, nous avons choisi la Burrata tout en fraîcheur avec sa nage de pastèque et son granité à l'aneth. Les couleurs de l'assiette étaient magnifiques et nous avons rapidement terminé notre amuse-bouche.



Comme premier plat, mon choix s'est arrêté sur la joue de lotte qui m'a intriguée. La joue était d'une belle grosseur ce qui a piqué ma curiosité. Je suis allée voir de quoi avait l'air ce poisson. Pour tout vous dire, ce n'est pas très joli et je me demande qui a bien pu se dire que ça pouvait être bon. C'est une bête d'une bonne taille avec une grosse tête, le pourquoi la grosseur des joues. D'ailleurs, la pièce de poisson fondait dans la bouche et bien accompagnée de trompettes de la mort, tomates et piment grillé.



J'ai également été intriguée par le Cru-Cuit de quasi de veau de lait basque parce que je n'avais aucune idée de ce que c'était. Après quelque questions j'ai eu mes réponses. Tout d'abord, le quasi se trouve dans le muscle du fessier, entre la cuisse et la région lombaire. Quant au Cru-Cuit, il consiste à faire mariner la viande sous-vide pendant 24 heures et de la saisir rapidement au moment de servir. La pièce est d'une tendreté incroyable et le goût très doux. Ma pièce de viande était servie avec une purée d'épinard, gingembre et radis.



Personnellement, j'étais incapable de prendre un dessert, je trouvais les portions parfaites pour mon appétit. Être à Paris, il y a de fortes chances que j'y retournerais malheureusement, puisque mes visites dans la Ville Lumière ne se résument qu'à 3 à 4 jours aux 6 mois et la ville regorge de bonnes adresses. Ma mission à moi est de vous en faire la liste et de vous laisser choisir! Je peux d'ailleurs vous dire que j'ai déjà le nom de notre prochain restaurant en tête! Ne reste plus qu'à avoir les dates de ma visite pour en faire la réservation!

Adresse:
Braisenville(IXe arrondissement)
36, rue Condorcet
Paris
Tél.: +33 9 50 91 21 74
Métro: Anvers, Barbès-Rochouchard
Réservation fortement conseillée

Dégustation d'huîtres 101...

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Depuis longtemps je voulais faire un billet sur la dégustation des huîtres. La semaine dernière, l'occasion s'est donc présentée et j'étais plus qu'heureuse de préparer le tout. Faut dire que j'allais avoir deux ouvreurs d'huîtres pour m'aider, moi qui n'ose plus le faire depuis que je me suis plantée un couteau dans la paume et que j'ai dû être sur les antibiotiques pendant plus de deux semaines. Bref, règle no°1, être très prudent pour ouvrir les huîtres en visionnant le tutoriel du Chef Simon ci-dessous ou encore faire comme moi, vous trouver quelqu'un pour le faire.



Par la suite, vous aller visiter votre poissonnier préféré! Pour la cause, je me suis donc rendue chez JEF Poissonnerie qui est situé sur la rue St-Joseph dans la basse-ville de Québec car j'y suis toujours bien conseillée et j'y retrouve une belle variétés d'huîtres. Outre une belle sélection de ce mollusque et autres produits de la mer, j'y trouve également d'excellents conseils. Donc, en ce qui concerne les huîtres, afin d'en apprécier toutes leurs saveurs, on nous conseille de prendre une première huître nature pour se faire la bouche puis d'en prendre une deuxième, encore une fois nature,  afin de bien goûter toutes les saveurs. Par la suite on pourra s'amuser en y ajouter une garniture de votre choix. Dans notre cas, les huîtres faisaient office d'entrée, donc, 6 à 8 huîtres (essayez de dire cette phrase rapidement!) par personnes seront suffisantes.

Ensuite, vous devez faire un choix d'alcool. Beaucoup aime y aller avec les bulles ou encore un bon vin blanc comme un Chablis. N'ayant pas vraiment d'amateurs de vin blanc pour m'accompagner, j'y suis plutôt allée avec un choix de bières de microbrasseries. Ayant une huître des Îles de la Madeleine dans ma sélection, j'ai pensé qu'une bière provenant du même endroit serait un accord parfait comme la Belle Saison de la microbrasserie à l'Abri de la Tempête. Comme deuxième bière, j'y suis allée avec un classique soit la Dominus Vobiscum blanche de la MicrobrasserieCharlevoix.



Vient enfin le moment de déguster! Pour débuter, nous y sommes allés avec la Trésor du Large qui nous vient des Îles de la Madeleine et qui est la seule huître québécoise. Étant élevée en pleine mer à 10 mètres de profondeur, cette huître n'a jamais vu l'eau douce et est donc plus salée. Pour l'accompagner, nous y sommes allés tout simplement avec du zeste de lime et un trait de jus de lime. Fraîcheur assurée! Personnellement, je l'ai beaucoup aimé!



La Pickle Point qui est un peu plus connue et qui vient de l'Île-du-Prince-Édouard a suivi. Cette huître est plus charnue et moins salée. Pour l'accompagner, j'y suis allée avec un granité d'agrumes tout simplement fait avec le jus d'une lime, d'une orange, d'un pamplemousse, d'une cuillère à soupe de vinaigre balsamique blanc et d'un peu de poivre. Vous pouvez préparer le mélange le matin même de votre dégustation d'huîtres. Vous n'avez qu'à mettre le jus au congélateur et le gratter à l'aide d'une fourchette toutes les demi-heure pendant 3 heures. C'est vraiment très bon!



La Wianno qui nous vient de Cape Cod au Massachussets est plus douce. Une mignonette à base de vinaigre de vin rouge et d'échalote française a fait l'unanimité auprès de plusieurs personnes. Il est également intéressant de faire réchauffer un tout petit peu le mélange de vinaigre juste avant de l'ajouter dans vos huîtres.



Pour terminer, j'avais garder la Caribou du Nouveau-Brunswick. Cette dernière est plus grosse et plus « viandeuse » et s'est avérée être la préférée de la majorité des invités. Pour cette dernière, j'y suis allée dans la simplicité avec un trait de vodka bien froide et un peu de jus de lime. Je vous conseille tout de même d'utiliser une vodka de bonne qualité comme la vodka PUR, un beau produit québécois!



Mais un conseil que je retiens est qu'une dégustation d'huîtres doit se faire en bonne compagnie, sans fla fla, sans cérémonie! Ouvrez la première huître, préparez-là puis goûtez-la. Pendant que vous allez préparer la deuxième vous aurez tout le temps nécessaire pour apprécier le goût de la première. Il est intéressant de savoir ce que chacun a goûter et d'en discuter. L'apéro durera peut-être une heure mais une des meilleure façon de profiter de nos amis!

Adresse:
JEF Poissonnerie
223, rue St-Joseph Est
Québec
Tél.: 418.523.3474


Tournebroche, une rôtisserie pas comme les autres...

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Cela fait presque un an que Guy Collin et Stéphane Roth, du restaurant le Patriarche, nous invitaient à visiter le site de ce qui serait leur futur nouveau restaurant. L'endroit en était à ses premiers balbutiements, pour ne pas dire que l'espace était tout simplement en construction. Mais déjà, la passion et l'engouement de Guy Collin pour son nouveau bébé étaient contagieux.



Les propriétaires désiraient se diriger vers un concept très différent du Patriarche tout en y gardant le souci du détail ainsi que la qualité des produits qui font leur renommée. Donc, 9 mois plus tard, nous nous retrouvions  à nouveau dans les cuisines du Tournebroche mais cette fois-ci avec des comptoirs en inox, des fours et une pâtissière nommée Deborah. Cette dernière nous a donner une petite démonstration sur la préparation de la crème brûlée érable et bacon, saveur du moment et un produit vedette de l'établissement.



Mais que dire du Tournebroche qui est ni plus ni moins une rôtisserie? Je pourrais vous dire que le Chef, Stéphane Roth, possède 5 diamants et que malgré que le menu se spécialise dans le poulet, le Tournebroche c'est bien plus que ça! Comme je le mentionnais plus haut, les produits de qualités sont de mise et qui dit qualité, sait que le mot terroir suit de tout près. Pour mieux nous faire comprendre le tout, 2 fournisseurs étaient présents pour nous parler de leur produits, soit Anthony de Fou du Bio qui présentait les farines de la Seigneurie des Aulnaies ainsi que les produits de Fou du Cochon. Puis, nous avions M. Vincent Noël de la Vinaigrerie Cass'Isle D'Orléansqui nous a expliqué la fabrication de son vinaigre de cassis.



Puis nous sommes passés à la table. Question de goûter au menu le plus possible, on nous a servi une assiette composée d'un fondant de foie de volaille, d'une salade de gésiers ainsi que la patate poutine faite avec la sauce maison et le fromage le Baluchon, grand gagnant du Prix Caseus 2014. Un petit pain fait maison se faisait bon compagnon avec le fondant de volaille. Un verre de blanc de la Cuvée Williamde Vignoble Rivière du Chêne de St-Eustache (Un coup de cœur et c'est québécois et c'est disponible en SAQ!!!) m'accompagnera tout au long du repas.



Je ne peux pas passer sous silence les fameuses chips de peau de poulet!!! Notre conscience (et notre médecin) nous dit qu'on devrait résister à la tentation mais la première chose que l'on sait c'est que nous avons déjà les deux mains dans le bol et la bouche pleine!!! Je dois vous dire, que ces dernières n'ont pas fait long feu et que bien des mains attendaient impatiemment que ma photo soit prise (ce qui explique le flou)!



Est ensuite arrivée la cuisse de poulet bioligique de Charlevoix. Le mot bio prenant ici toute son importance car la cuisse de poulet qui nous était servie était bien en chaire, pour ne pas dire dodue. La salade qui l'accompagnait était fait de céleri rave et vinaigre de cassis. Pour faire trempette, il y avait la sauce faite maison et qui est en constante évolution. Je dois dire que j'ai adoré le fait de pouvoir manger ma cuisse de poulet sans avoir à travailler autour d'un os car, une partie de l'ossature a été retiré, trace ici d'un chef habitué à servir une cuisine gastronomique. Je n'ai d'ailleurs pas pu terminer mon assiette tellement il y avait de viande, ce qui ravira les plus gros appétits! Que dire du goût et de la texture,mais pour comprendre la différence, il faut y goûter!



La carte sucrée est très courte mais fait plaisir! La vedette est sans aucun doute la crème brulée puisqu'à chaque jour une nouvelle saveur y est présentée. Lors de cette soirée, nous avions droit à la saveur de bacon et érable mais si nous y étions allés le lendemain, une autre saveur nous aurait été servie donc à chaque jour sa surprise! Un autre produit à découvrir qui nous vient du Vignoble Rivière du Chêne, l'Éraporterossun vin rouge fortifié aromatisé à l'érable et qui ressemble beaucoup à un porto, venait adoucir le goût assez prononcé de bacon qui venait du dessert.



On aime le Tournebroche à cause de ses propriétaires, de sa situation dans le Vieux Québec et à cause de la qualité des produits qui y sont servis. J'y retournerai certainement car j'ai le goût d'essayer la pintade ou encore le parmentier que je me suis fait chaudement recommandé et parce que j'aimerais également goûter à la bière spécialement développée par la Microbrasserie de l'Île D'Orléans. J'en profiterais certainement pour ensuite aller donner quelques petits coups de patins sur la patinoire du Carré d'Youville afin de savourer la magie du Vieux Québec. Et si vous voulez profiter de la magie à à un plus haut niveau, vous n'avez qu'à louer une chambre à l'Hôtel du Vieux-Québec dans lequel est situé le Tournebroche!



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Merci à l'Agence Pointcom ainsi qu'à Guy Collin du Restaurant le Patriarche, de nous avoir reçu lors de cette soirée.

Adresse:
Tournebroche
1190, rue St-Jean
Québec
Tél.: 418.692.5524

Fou du bio
160, Quai St-André (Marché du Vieux Port de Québec)
Tél.: 581.999.8058

Vinaigrerie Cass'Isle D'Orléans
1609, Chemin Royal
St-Jean-de-L'Ile d'Orléans
Québec
Tél.: 418.829.2614


London Calling ou l'appel de Londres, en bouteille...

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La première fois où j'ai vu une bouteille de cidre London Calling, je n'avais pas pu m'empêcher d'en acheter quelques unes car je suis tombée en amour avec l'emballage et... le produit! Après quelques petites recherches j'ai découvert que ce bon cidre venait de chez nous et qu'il était également élaboré à partir de nos bonnes pommes québécoises! Alors, lorsqu'on m'a proposé d'avoir quelques produits afin d'en faire la dégustation, il était tout naturel que j'accepte.



Tout d'abord, il faut savoir que la compagnie se spécialise dans le cidre aromatisé et qu'elle offre deux saveurs soit à la poire et à la canneberge. J'ai eu un gros faible pour celui à la poire mais j'ai trouvé celui à la canneberge très versatile et facile à utiliser pour ajouter un petit je-ne-sais-quoià un cocktail. Bah...il faut aussi dire que ça m'a permis de faire quelques pratiques de cocktails pour le temps des fêtes (parce qu'il paraît qu'il faut commencé à y penser si je me fis aux magasins décorés et aux magazines spécial Noël!!). Je vous propose donc deux recettes qui seront, bien entendu, parfaites pour vos soirées de décembre et de novembre! 

La première recette est l'adaption du Black Velvet traditionnellement servi avec du Champagne. Je dois dire que la poire se marie merveilleusement bien avec la Guinness!

Black Velvet à la poire



1 part de Cidre London Calling à la poire
1 part de bière noire Guinness

  • Verser le cidre dans le verre à champagne.
  • À l'aide d'une cuillère, verser lentement la Guinness. L'important est que les deux liquide ne se mélangent pas. Vous trouverez un lien vers une vidéo qui vous montrera comment verser la Guinness afin qu'elle ne se mélange pas avec le cidre. Personnellement, je préfère utiliser la partie creuse de la cuillère plutôt que l'envers.



Pour la deuxième recette, j'y suis allée sous le thème du rose. Je voulais garder cette couleur et en faire un cocktail plus féminin (mais que les hommes aimeront tout autant!). Je voulais également garder l'effervescence du cidre alors un mousseux rosé m'a semblé être le compagnon idéal et j'ai eu raison, vous en jugerez par vous même!

Sangria rosée Effervescente
donne 750ml



341ml de cidre London Calling à la canneberge
379ml de mousseux ou cava rosé
30ml de Triple Sec
Arilles de pomme grenade
Une pomme
Jus de citron



  • Verser le cidre, le Triple Sec et le mousseux rosé dans une bouteille de limonade ou encore dans un pichet. Ajouter les arilles et remuer le mélange mais pas trop afin ne pas faire partir l'effervescence.
  • Couper la pomme en fines lanières et les mettre dans l'eau citronnée.
  • Mettre quelques glaçons dans un verre, verser la sangria et décorer de lanières de pommes et d'arilles puis servir!



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Merci à Marie-Annick Boisvert de l'Agence Marianik pour les produits London Calling.


L'Auberge des Glacis, une escapade gourmande à 1 heure de Québec...

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À une heure de Québec, direction Est, sur l'autoroute 20, se trouve un petit bijou d'auberge qui vous permettra de décrocher et de bien vous remplir la panse. L'Auberge des Glacis, plus précisément située à St-Eugène-de-L'lslet, est un moulin datant des années 1840 et qui possède un charme historique et réconfortant avec ses murs de pierres et son poêle Bélanger trônant au milieu de la salle à manger. Le charme opère encore plus lorsque l'on fait la rencontre de l'une des deux aubergistes, Nancy Lemieux ainsi que du timide chef, Olivier Raffestin qui sait mettre une touche toute française à un menu axé sur le riche terroir de la Région de Chaudière-Appalaches.



Pour nous accueillir, le vendredi soir, Nancy nous offre deux spécialités de la maison pour l'apéro juste avant de passer à la table, soit une la Bière Glacis, une bière blanche à la poire et parfumée à l'estragon, qui a été concoctée spécialement pour l'Auberge en étroite collaboration avec la Microbrasserie Le Corsaire de Lévis. Le goût de poire est très subtil et la bière est très rafraîchissante, je m'imagine déjà sur la terrasse de l'Auberge située aux abords de la Rivière Tortue (reptile également emblème de la maison). J'ai eu un coup de cœur pour le vin d'orange, venant d'une recette secrète de l'ancienne propriétaire, Mme Sibuet et qui est servi un peu à la manière d'un martini.



Le menu est bien garni et faire un choix est bien difficile, je vous mets au défi! Les propriétaires et le chef Olivier, mettent un point d'honneur à utiliser des produits de la région et l'établissement a été honoré il y a deux semaine par l'ARQexactement pour cette raison. En fait, l'Auberge des Glacis offre des produits qui proviennent de 55 à 70 producteurs de la région, tout dépendamment de la saison. 

Pour en revenir au menu, mon choix c'est arrêté sur le Design Culinaire ainsi que l'accord vin qui venait tout juste d'être lancé. Une mise en bouche de terrine de bison au confit d'oignon au gin québécois Piger Henricus est venu titiller notre estomac et nous a donné le goût d'en avoir encore plus.



Le potage à la courge butternut, pomme, érable et brunoise de poivron est venu réchauffer les mains et le coeur car le temps froid venait de faire son arrivée officielle le jour même. Le liquide chaud était savoureux et goûtait bon le bouillon maison. L'érable était à peine perceptible ce qui était parfait car pas trop sucré.



Une première entrée, présentée en duo du genre « Terre et mer » a suivi sous la forme d'une mini cassolette d'esturgeon, de moules et de crevettes baignant dans un fumet de poisson tout à fait délicieux. Un petit rouleau croustillant au canard confit, bière Dark Mild du Corsaire et une poêlée de pleurotes venait donner un peu de texture au plat.



Comme deuxième entrée j'y suis allée avec la spécialité de la maison soit une quenelle. Trois saveurs sont offertes et j'ai choisi la classique au brochet servie dans une bisque de homard. Si vous prenez se plat, prenez bien soin de calculer le nombre suffisant de morceaux de quenelles afin de pouvoir profiter de la bisque jusqu'à la dernière goutte. Un bout de pain peut très bien faire l'affaire mais l'expérience est encore mieux avec la quenelle!



Comme tout bon menu dégustation qui se respecte, un trou normand était de mise avant d'entamer le plat de résistance. Lors de cette soirée, nous avions le choix entre le classique sorbet et calvados mais nous y sommes tous allés avec le sorbet au thé à la fraise et vodka. Une petite douceur très appréciée des convives autour de la table.

Puis une petite bête toute dodue est arrivée sur la table. La caille royale farcie au porc maigre et au cheddar fort de l'Isle-aux-Grues, une première pour moi et je dois dire que j'ai beaucoup aimé. Pas de petits os désagréable et beaucoup, beaucoup de farce! Le tout servi avec une sauce délicatement parfumée au Val-Ambré et un gratin de pommes de terre et quelques légumes glacés. Coup de coeur pour le Bordeaux Supérieur, Pavillon Rouge 2009!




Ce bon repas s'est terminé avec une crème brûlée au thé Kusmi St-Pétersbourg et d'une généreuse verrine de ganache au chocolat noir de Chocolat Favoris et Sortilège accompagnée d'une compotée de fruits rouges et crème de cassis.

Puis il a fallu aller dormir question de reprendre des forces pour le brunch du lendemain. Est-il nécessaire de vous dire que je me suis évanouie aussitôt que ma tête a touché l'oreiller? Peut-être était-ce à cause du repas copieux ou encore de la tranquillité de l'endroit ou du bruit sourd de la rivière tout près de ma chambre, toujours est-il que j'ai très bien dormi et que le matin venu, le soleil donnait une lumière magnifique à ma chambre nommée Côté-Jardin.



Le buffet brunch est tout ce qu'il a de plus complet! Des pains de la boulangerie Sibuet, des croissants cuits le matin même, des confitures maison et aux saveurs variées comme orange/rhubarbe. Que dire des petites crêpes fines à la fleur d'orange que vous garnissez de miel de la région ou encore de sirop d'érable. Pourquoi pas la frittata maison qui remplace haut la main les œufs brouillés (souvent trop baveux dans un buffet) mais Oh! la vedette de ce buffet (à mon humble goût personnel) est incontestablement le plat de fèves au lard! Banal?? Oh que non!!! Je ne sais pas à quoi elles sont mais il y a comme un espèce d'effiloché de porc en plus des fèves et le tout est dans un liquide hyper goûteux, pas trop sucré, que je qualifie de parfait. En fait, j'aurais dû demander un plat pour emporter mais j'étais beaucoup trop gênée pour le faire!



Si vous allez à l'Auberge des Glacis, n'oubliez surtout pas d'apporter tout ce dont vous aurez besoin pour aller marcher, faire du ski de fond ou encore de la raquette! L'endroit est situé sur un magnifique domaine de 5 hectares sur lequel on y retrouve 2 kilomètres de sentiers. Vous conviendrez que ces activités sont plus que nécessaire pour faire passer toute cette bonne nourriture! Et après, vous pourrez vous réchauffer en prenant un thé dans la verrière en jouant aux jeux de sociétés disponibles sur place.



Personnellement, je trouve qu'un certificat cadeau pour l'Auberge des Glacis est une excellente idée de cadeau, surtout que Noël cogne à nos portes! Faite plaisir à vos proches, ne serait-ce que pour l'endroit, sa proximité, son menu plus que magnifique et surtout pour le prix! Imaginez, 139$ par personne pour un souper 5 services, un coucher et un brunch en plus d'avoir accès à des activités en plein air! Essayez de trouver mieux! Et si ce n'est pas pour donner en cadeau, vous pourriez tout simplement le gardez le pour vous-même! Je vous invite à visiter le site web de l'Auberge pour avoir plus d'informations concernant les différents forfaits disponibles ainsi que le menu!



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Merci à Sarah de Tourisme Chaudière-Appalaches pour le magnifique séjour ainsi qu'à Nancy Lemieux pour son acceuil chaleureux et sa passion contagieuse!

Adresse:
Auberge des Glacis
45, Route Tortue
St-Eugène-de-L'Islet
Tél. : 1.877.245.2247

Soupe de lentilles et cari rouge...

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Aujourd'hui je vous propose une soupe au couleur du désert du Nevada, endroit où je suis lorsque je mets ce billet en ligne. L'inspiration me vient de la soupe aux lentilles rouges à l'indienne de Ricardo mais j'y suis allée avec quelques petites modifications car j'avais le goût de cari rouge plutôt que de cari jaune. Donc, de l'Inde on se dirige vers la Thaïlande quoique je ne crois pas que la lentille fasse partie de leur alimentation. Sur ce, je repars profiter de mes vacances et faire un peu de prospection pour vous rapporter quelques bonnes adresses de Las Vegas!

SOUPE DE LENTILLES ET CARI ROUGE
4 portions



5 TASSES DE BOUILLON DE POULET
¾ TASSE DE LENTILLES ROUGES SÈCHES
½ TASSE D'OIGNON BLANC HACHÉ
½ TASSE DE CAROTTES COUPÉES EN PETITS CUBES
½ TASSE DE LAIT DE COCO
2 C. À SOUPE DE PÂTE DE TOMATE
1 C. À SOUPE DE GINGEMBRE FRAIS, RÂPÉ
1 C. À SOUPE DE BEURRE
1 C. À THÉ DE PÂTE DE CARI ROUGE*
1 GOUSSE D'AIL HACHÉE
SEL ET POIVRE DU MOULIN

*Vous pouvez commencer par ½ c. à thé pour commencer. Ajuster la dose après y avoir goûté.

  • Fair fondre le beurre et y faire attendrir l'oignon, l'ail et la carotte.
  • Ajoutez le curry rouger et à l'aide d'une cuillère en bois, mélanger avec les légumes pendant environ une minute.
  • Ajouter le gingembre, le bouillon de poulet, le lait de coco et la pâte de tomate et porter à ébullition.
  • Ajouter les lentilles, réduire le feu et laisser mijoter pendant environ 20 minutes à couvert.
  • Ajuster la quantité de cari rouge selon votre goût.
  • Saler et poivrer.
  • Servir garni d'une verdure comme de la coriandre fraîche ou encore des pousses de roquette.

Le Château Frontenac à la façon de la Table du Roi...

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Il y a deux semaines, j'étais invitée par le Château Frontenac, en compagnie d'un petit groupe de blogueurs, à venir m'asseoir à la fameuse Table du Roi du restaurant Le Champlain afin de découvrir le nouveau décor et de goûter à la cuisine du Chef Stéphane Modat. De un, j'était très heureuse d'y être invitée car je ne croyais pas pouvoir m'asseoir à cette table de privilégiés de sitôt. De deux, qu'elle fille peut résister à l'envie de se sentir comme une princesse l'instant d'une soirée??!



La soirée débute donc dans le bar complètement rénové, le 1608, pour y prendre un cocktail. Question de prendre mon rôle de princesse au sérieux et de jouer le personnnage le mieux possible, j'ai choisi le Martinez. Oh...je pourrais vous dire que c'est parce que c'est à cause de son côté vintage et que c'est parce qu'il est le cocktail précurseur au Martini. Que neni, c'est plutôt parce que ce dernier est servi dans une coupe d'argent de plus de 100 ans, estampillée aux emblèmes du Canadien Pacifique, premier propriétaire de l'établissement (et parce que le cocktail est également très bon!). Ces coupes ont été retrouvées lors des dernières rénovations et je trouve qu'on leur a offert une très belle deuxième vie!



Après l'apéro, nous avons été invités à passer par la porte du Champlain, pour ensuite croiser la chambre à fromages et traverser l'immense cellier allant jusqu'au plafond et qui est bordé par des échelles sur roulettes qui rappellent celles utilisées dans de vieilles bibliothèques. Puis nous sommes arrivés à la table surmontée d'énormes lustres et au bout de laquelle trône une immense chaise recouverte d'une peau de vache donnant ainsi une touche moderne au décor. La beauté de cette table est que nous avons l'impression d'être dans une salle privée mais sans cloisons ni murs, ce qui permet de demeurer dans l'ambiance du restaurant. 



En guise de bienvenue, une huître Beausoleil garnie d'une mousse de citron brûlé était magnifiquement présentée dans un bol en verre à double fond. Cette petite douceur ainsi que notre flûte remplie de bulles remplissaient très bien leurs rôles, soit de nous titiller les papilles et de nous ouvrir l'appétit.



La queue de homard en chaud et froid au lait de coco a su s'attirer beaucoup de Oooh! et de Aaah! lorsqu'elle nous a été servie. La chaire était tendre et le goût très fin. Le lait de coco était subtile et ne camouflait pas le goût du crustacé. Mais que dire de la mise en place de l'assiette et des couleurs! Ce service était accompagné d'un Fixin 2012, Domaine Hervé Charlopin, un vin de Bourgogne.



Quant au flétan d'Atlantique, j'aurai pu demander une autre assiette si ce n'était qu'il restait encore trois services à venir. J'ai dû me résigner à prendre mon temps afin de profiter pleinement de toutes les saveurs ajoutées par la crème de topinambours à l'ail noir ainsi que par l'infusion de morilles émulsionnée aux herbes salées (ainsi que les morilles elles-mêmes).



Le filet de cerf rouge rôti avait, vous le devinerez, une cuisson parfaite. J'ai pris bien soin d'y ajouter une touche de crème de potimarron aux chanterelles, un peu de pickle au myrtilles et un petits bout de bolet à l'ail doux à chacune de mes bouchées. Pour l'accompagner, le Volver 2012, Castilla La Mancha, Tempranillo d'Espagne venait réveiller nos papilles afin de nous faire profiter encore plus du jus aux bourgeons de sapin qui était tout en finesse.




Une croquette de fromage 1608 fumé au bois d'érable fût servie. Une compote salée de cassis et une crème glacée au babeurre venais atténuer le goût de fumée et rendait la croquette agréable en bouch. La fraîcheur de la glace était loin de me déplaire ainsi que la petite touche sucrée apportée par le porto Quinta Da Revolta.



Question de finir en beauté, un biscuit moelleux (quasi aérien) praliné nous permettait de s'amuser avec les saveurs. Tantôt c'était un biscuit au crémeux de chocolat dulce, tantôt c'était à la gelée au sirop d'érable et à la crème glacée de lactaires au goût d'érable. Pour couronner le tout et pour profiter de notre soirée jusqu'à la dernière goutte, nous avons eu droit à un verre de cidre Neige issu d'une cuvée spécialement développée pour le Château Frontenac en collaboration avec La Face Cachée dela Pomme.



À la sortie du Château Frontenac, j'ai aperçu les étoiles illuminées qui couvraient un des toits et je me suis dit que cette vision concluait plutôt bien ma soirée de conte de fées. Lors de cette soirée j'ai eu la chance de goûter et d'apprécier visuellement le travail artistique et précis du chef Stéphane Modat et de sa brigade et pour moi, c'était un merveilleux cadeau que je venais de reçevoir. Et si vous aussi vous voudriez vivre une telle soirée, pourquoi ne pas vous l'offrir! Le Vieux Québec est tellement magique l'hiver sous la neige (ou peu importe la saison)! Et pourquoi pas pousser votre soirée jusqu'à dormir au Château!? Ainsi, votre virée princière pourrait devenir parfaite!



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Merci à Mme Geneviève Paré et à M. Alain Leblanc du Château Frontenac pour cette belle invitation ainsi que pour avoir pris le temps de répondre à nos questions tout au long du repas. 

Adresse :
Château Frontenac
Restaurant Le Champlain
1 rue des Carrières
Québec, Qc
G1R 4P4
Tél. : 418-692-3861 (Réservation pour la restauration)

On se réchauffe avec un riz à la mexicaine...

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Pendant que tout le monde vous propose des recettes à préparer pour le réveillon et bien moi, je vous propose une recette facile et rapide à préparer puisqu'il faut bien se nourrir pendant ces semaines de courses folles! Vous l'aimerez parce qu'elle vous laissera plus de temps pour emballer vos cadeaux et cuisiner vos biscuits de Noël! De plus, cette belle assiette colorée et réconfortante est un beau pied de nez à tout ce froid et cette neige!


RIZ À LA MEXICAINE



454GR (1 LIVRE) DE VEAU HACHÉ
398ML (1 CANNE) DE TOMATES CONCASSÉES
375ML (1 ½ TASSE) DE BOUILLON DE POULET
250ML (1 TASSE) D'OIGNON BLANC FINEMENT COUPÉ
199ML (1 PETITE CANNE) DE MAÏS EN GRAIN
190ML (¾ TASSE) DE RIZ BLANC NON CUIT
15ML (1 C. À SOUPE) D'HUILE DE CANOLA
15ML (1 C. À SOUPE) DE GRAIN DE CUMIN
8ML (½ C. À SOUPE) DE GRAINE DE CORIANDRE
1 À 2 PETITS PIMENTS JALAPENO*
2 AVOCATS
1 LIME
CORIANDRE FRAÎCHE
FROMAGE CHEDDAR RÂPÉ (FACULTATIF)
POUDRE DE CHILI
SEL ET POIVRE DU MOULIN

*Vous n'avez pas de piments jalapeno sous la main? Ce n'est pas grave puisque quelques cuillères à soupe de votre salsa préférée saura très bien faire l'affaire! 

  • Faire chauffer les graines de cumin et de coriandre dans une grande poêle antiadhésive pendant 1 à 2 minutes. Laisser refroidir puis passer les graines au mortier.
  • Dans la même poêle antiadhésive, faire chauffer l”huile.
  • Faire revenir l'oignon jusqu'à ce qu'il soit translucide.
  • Ajouter le veau haché et le faire revenir jusqu'à ce qu'il soit doré, soit environ 10 minutes.
  • Ajouter le riz, le cumin, la coriandre et la poudre de chili, bien mélanger puis ajouter le bouillon de poulet. Laisser mijoter pendant 10 minutes.
  • Pendant ce temps, couper le piment jalapeno en deux sur le sens de la longueur et retirer les pépins en prenant bien soin de ne pas y toucher pour ne pas vous brûler les doigts. Couper en fines lanières sur le sens de la largeur. Si vous aimez un met plus relevé, ajouter le deuxième piment.
  • Ajouter la canne de tomates concassées et le ou les piments puis laisser mijoter un autre 10 minutes ou jusqu'à ce que le riz soit cuit.
  • Ajouter le maïs en grain, saler, poivrer puis bien mélanger.
  • Servir et garnir avec les avocats coupés en dés, un trait de jus de lime et de la coriandre fraîche.
  • Vous pouvez également y ajouter du cheddar râpé.


Gin tonic ou comment améliorer un classique..

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Cette semaine j'ai décidé de faire un peu différent et d'y aller avec un blitz d'idées de cocktails à servir pour les festivités du temps des fêtes. On n'a pas toujours besoin d'être mixologue pour s'amuser avec un « shaker » il ne suffit que de changer quelques petits détails d'y aller avec un « upgrade» pour les ingrédients de base.

Le gin. Il y a maintenant une belle sélection de gins disponible en SAQ. Depuis quelques années, plusieurs gins québécois ont fait leur apparition sur les tablettes et ils sont excellents! Personnellement, j'aime beaucoup le gin Ungava quoiqu'il soit plutôt difficile à trouver. Sinon, le Piger Henricus, un gin à base de panais qui est aussi issue d'une production québécoise est un coup de coeur de la dernière année. Si vous mettez la main sur une bouteille de Bombay Sapphire édition East infusé à la citronnelle Thai et aux grains de poivre vietnamiens n'hésitez pas à repartir avec. Il ne faut surtout pas oublier le Hendrick's qui est si bon avec le concombre ou encore le The Botannist dont on entend beaucoup parler sur les réseaux sociaux.

Le tonic. Mettez aux oubliettes votre « tonic water » qui vient dans une canette jaune. Allez-y plutôt avec une eau tonique comme celle de la compagnie Fever Tree ou encore Fentimans. À Québec, vous pouvez trouver une belle sélection de ce type d'eau à l'épicerie J.A. Moisan de la rue St-Jean. Sinon, la nouvelle tendance est aux sirop tonic. Ces sirops sont concentrés et vous n'avez qu'à en ajouter une petite quantité à votre gin que vous allongerez par la suite avec une eau pétillante. Vous pouvez trouvez ces sirops entre autre chez Alambika.ca à Montréal.

La déco. On y a va avec des quartiers de citron, des rondelles de lime ou de concombre, une brindille de thym, des feuilles de basilic ou des baies de genièvre. Utilisez de gros cubes de glace ou encore des glaçons dans lesquels vous aurez ajouter une feuille de basilic ou un morceau d'agrume. Allez-y avec une petite touche de décoration colorée qui saura également parfumer votre cocktail.

Maintenant, le cocktail.

GIN TONIC JACK RUDY



2OZ DE GIN BOMBAY SAPPHIRE EAST
½OZ DE TONIC JACK RUDY
EAU GAZÉIFIÉE
LIME
BRANCHE DE THYM


  • Mettre les glaçons dans le verre.
  • Ajouter le gin, le sirop tonic et compléter avec l'eau gazéifiée.
  • Mélanger et décorer avec des rondelles de lime et une branche de thym.

Un Negroni aux saveurs de Noël...

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Rouge, c'est la couleur de Noël et c'est aussi la couleur du negroni alors, pour moi, il allait de soi de vous le proposer. Ce cocktail nous vient tout droit d'Italie et sa couleur invite à la fête (et l'alcool qu'il y a dedans aussi!). Question de le rendre encore plus festif, j'y ajoute du jus de clémentine ce qui est un atout de plus surtout que cet agrume est le fruit emblématique de cette période de l'année. Le jus de clémentine s'accorde merveilleusement bien à cet alcool amer et lui donne un petit Oumph!! et ce, pour le plus grand plaisir de nos papilles.

NEGRONI À LA CLÉMENTINE



1OZ DE GIN UNGAVA
1OZ DE CAMPARI
1OZ DE VERMOUTH ROUGE (MARTINI ROUGE)
LE JUS D'UNE DEMI CLÉMENTINE
UN GROS ZESTE DE CLÉMENTINE


  • Mettre les glaçons dans le verre.
  • Ajouter le gin, le Campari, le vermouth rouge et le jus de clémentine.
  • Mélanger et décorer avec le zeste d'une clémentine.

Un Pisco Sour blanc comme neige...

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Jour 3. Je vous parle d'un cocktail qui a vu le jour en Amérique du Sud. En fait, le Chili et le Pérou se dispute toujours l'invention du Pisco Sour. Il semblerait que le Pérou aurait l'avantage mais nous les laisserons à leur petite querelle de clochers. De mon côté, j'ai découvert ce cocktail à base de pisco et de jus de lime pour la première fois à Barcelone en février dernier dans un restaurant où la cuisine péruvienne et japonaise se côtoyaient. En fait, toutes les tables, sauf la nôtre, avaient commandé ce cocktail. J'étais donc bien intriguée par cette boisson d'un jaune très pâle surmontée d'une mousse créée par du blanc d’œuf.

De retour au Québec, j'ai vite compris que ce cocktail n'était pas encore très connu dans notre belle contrée nordique. D'ailleurs, le pisco n'est pas disponible dans toutes les succursales SAQ, le mieux est de regarder sur le site afin de savoir lesquelles en ont en stock.

Puis, c'est en novembre dernier que le Pisco Sour est revenu me hanter. Lors de mon voyage à Las Vegas, j'ai bien dû me rendre à l'évidence que ce cocktail était sur toutes les cartes des restaurants et bars que j'ai visité et ce, à une ou deux exceptions près. Bien entendu, la plupart étaient présentés sous la forme classique soit avec le sirop simple et le jus de lime mais mon préféré a été celui au litchi concocté dans un restaurant de cuisine fusion chinoise et mexicaine dont je vous parlerai très bientôt (Oui! Oui! De la bouffe chinoise et mexicaine dans la même cuisine!!).

J'ai donc mis la main à la pâte et après quelques essais très intéressants, voici ma version du pisco sour au litchi, question de vous apporter un peu de soleil et de chaleur dans vos soirées.

PISCO SOUR AU LITCHI



3 ½OZ DE PISCO
1OZ DE JUS DE LIME
1OZ DE SIROP DE LITCHI*
1 BLANC D'OEUF**
QUELQUES GOUTTES D'ANGOSTURA
1 LITCHI POUR LA DÉCORATION

*Pour le sirop de litchi, j'ai tout simplement utilisé le sirop d'une canne de litchi dans le sirop.

**Pour le blanc d'oeuf, j'achète la préparation déjà toute prête dans laquelle on ne trouve que des blancs d'oeufs. Ainsi, il n'y a pas de gaspillage! Normalement, vous pouvez trouver cette préparation dans la même allée que les œufs.


  • Dans un shaker rempli de glaçons, verser le pisco, le jus de lime, le sirop de litchi et le blanc d'oeuf.
  • Bien mélanger le tout en brassant le shaker.
  • Verser dans un verre en filtrant les glaçons et verser quelques gouttes d'angostura.
  • Décorer d'un litchi piqué dans une petite brochette de fantaisie.


Des bulles rosées pour une sangria...

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Jour 4. Des festivités sans des bulles ce n'est pas des festivités! Pour ce cocktail, j'y suis allée dans la simplicité (rush au bureau oblige!) et j'ai plutôt décidé de vous partager à nouveau ma recette de sangria aux bulles rosées. C'est tellement bon que je vous conseille d'en faire deux fois la quantité donnée car vous risquez d'en manquer! Ce cocktail ce sert très bien pour l'apéro mais vous pourriez pousser l'audace jusqu'à l'offrir au brunch du 25 décembre!

Ma recette contient du cidre de pomme et canneberge London Calling et si vous désirez en savoir un peu plus sur le produit, voici le lien vers mon billet. Vous y trouverez également une recette de Black Velvet à la poire que la gente masculine pourrait bien apprécier.

SANGRIA ROSÉE EFFERVESCENTE
donne 750ml



341ML DE CIDRE LONDON CALLING À LA CANNEBERGE
379ML DE BULLES ROSÉES (CAVA OU MOUSSEUX)
30ML DE TRIPLE SEC
1 POMME
ARILLES DE POMME GRENADE
JUS DE CITRON


  • Verser le cidre, le Triple Sec et le mousseux rosé dans une bouteille de limonade ou encore dans un pichet. Ajouter les arilles et remuer le mélange mais pas trop afin ne pas faire partir l'effervescence.
  • Couper la pomme en fines lanières et les mettre dans l'eau citronnée.
  • Mettre quelques glaçons dans un verre, verser la sangria et décorer avec les  lanières de pommes et d'arilles puis servir!


Idées cadeaux pour amateurs de cocktails...

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Ahhh les fameux cadeaux d'hôtes!!! C'est toujours un casse-tête et on aimerait bien avoir un peu plus d'originalité que d'arriver avec une bouteille de vin à la main! Voici donc quelques idées qui sauront plaire aux amateurs de cocktails et de bons alcools.

Lors d'un dernier voyage à Berlin j'avais adoré les gros cubes de glace qui décoraient les verres. De retour au Québec, je me suis mise à la recherche de moules et c'est chez Alambika que j'en ai trouvé. Depuis, j'ai vu apparaître ces moules fait de silicone chez Target et chez Vinum Grappa. La plupart du temps un seul cube suffira pour refroidir votre boisson mais lorsqu'ils sont empiler un par dessus l'autre dans une verre long,  ça donne un bel effet sophistiqué. Compter de 7$ à 14$ pour ces moules.



Le gin tonic est à la mode et il est surprenant de voir toutes les saveurs que l'on peut lui donner. Il y a bien entendu la possibilité de jouer avec les gins mais pour un coût moindre, il existe maintenant une belle gamme de sirops tonic artisanaux qui donnent un petit kick supplémentaire à ce grand classique anglais! La beauté de ces sirops tonic c'est qu'ils se conservent longtemps comparativement à l'eau tonic qui perd toute son effervescence beaucoup trop rapidement. Vous n'aurez qu'à utiliser de l'eau gazéifiée pour allonger le tonic et donner le pétillant. Je n'ai pas encore trouver de point de vente à Québec mais si vous êtes dans l'impossibilité de vous rendre à la boutique Alambika de Montréal, sachez que vous pouvez toujours acheter sur leur site en ligne. Il y a même des options sans alcool comme les produits Lemo-Lemonade qui donne une des meilleures limonades qui m'est été donnée de boire. Comptez de 13$ à 40$.



Vous allez chez des amateurs de scotch, de whisky ou de rhum. Offrez des verres de dégustation! Actuellement, la folie est sur le verre Glencairn qui est à la base pour le whisky mais qui est également recommandé pour le scotch et le rhum. Encore une fois, ce produit est disponible chez Alambika et chez Vinum Grappa. Compter environ 11$ par verre.



Et pour les mixologues en devenir, il y a le superbe livre de Patrice Plante, L'Atelier, L'art du cocktail. Vous y trouverez de superbes recettes de cocktails ainsi que de magnifiques photos. C'est exactement le genre de livre qu'on aime laisser traîner sur le coin de la table du salon. Pour en faire l'achat, il faut se rendre à la boutique en ligne de YQB Média. Là, vous trouverez les 2 adresses de Québec et de Montréal où aller récupérer votre achat. Comptez 34,95$ + tx pour le livre. Pour un léger supplément, vous pourriez avoir une belle boîte cadeau.



Voilà une courte liste d'idées de cadeaux qui aurait pu être bien plus longue tellement il y a d'idées disponibles! Cette liste arrive juste à point pour la période des fêtes mais je ne crois pas me tromper en vous disant qu'elle sera utile tout au long de l'année! Sur ce, je lève mon verre à vous chers lecteurs en vous souhaitant un magnifique Temps des Fêtes (bon, actuellement, vu l'heure matinale où j'écris ces quelques lignes, c'est plutôt un verre de jus d'orange que j'ai à la main) mais, comme dirait l'autre, il est 5 heure quelque part dans le monde!

Être touriste dans sa ville...

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Si il y a une tendance dont vous risquez d'entendre parler en 2015 c'est le « Staycation ». Désolée pour le mot anglais mais je n'ai pas trouvé l'équivalence en français parcontre je le traduirais par «être touriste dans sa ville », Cette tendance nous permet de s'évader l'instant de quelques heures ou d'un weekend sans avoir à faire de route et nous permet de redécouvrir notre patelin et de décrocher de notre quotidien.

Il y a plusieurs façons de le faire comme, par exemple, louer une chambre dans un bel hôtel de la ville où vous habitez et vivre un 24h comme vous étiez touriste. Vous pouvez également vivre l'expérience que pour quelques heures tout simplement en suivant un tour guidé. Plusieurs formules existent même pour les gourmands. Sachez que des tours sont organisés juste pour vous et pour le plaisir de vos papilles! Du moins, c'est le cas, entre autre, du Tour du Faubourg Épicurien organisé par CELEB Événements.



L'entreprise nous propose de faire une petite virée dans plusieurs commerces de la rue St-Jean, la partie à l'ouest des portes, soit celle à l'extérieur des fortifications. Le rendez-vous se fait au restaurant Poulet Portugais et se termine à la Ninkasi, entre les deux, vous aurez 7 arrêts qui vous permettront de découvrir ou redécouvrir des adresses gourmandes de cette rue pleine d'histoire. La durée du tour est d'environ 2 heures mais si vous êtes chanceux et que vous avez un groupe qui participe, le tout pourrait s'étirer dans le temps, voir même doubler...du moins, c'est ce qui nous est arrivé.



Lors de ma visite, mon frère et moi avons eu quelques coups de cœur qui étaient pour nous des découvertes. Le Projet situé dans l'ancien local du restaurant Le Carthage et la Buvette Scott dans celui du restaurant grec La Taverna font partie de ceux-ci. Les deux adresses sont toutes deux propriétés de 3 jeunes trentenaires allumés (c'est ainsi qu'ils se décrivent eux-mêmes). Ces derniers trouvaient bien triste de voir des locaux vides dans leur quartier donc ils se sont organisés pour créer leur propre entreprise et, par la bande, des emplois dans le quartier.


Un autre coup de cœur a été la poissonnerie le Poisson d'or avec son décor qui tient plus à une boutique de vêtements avec son immense miroir doré. L'endroit est assez éloigné de chez moi mais je n'aurai aucun problème à faire le détour ne serait-ce que pour le poisson fumé maison, les terrines faites sur places ou encore quelques bons conseils!



Il y a eu d'autres arrêts comme un mini cours 101 sur le café, une dégustation de Whisky au Pub Nelligan's ou encore les tacos du MexWay. Aux intéressés, un dernier tour hivernal est prévu pour le 3 janvier prochain, ce qui ferait, il me semble, une bien belle activité pour terminer les vacances! Pour de plus amples informations, vous n'avez qu'à consulter le site simplement en cliquant ici.


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Merci à Éric et Karine de CELEB Événements pour l'invitation à me joindre à un des tours Épicurien.

Du bacon de veau du Québec pour mon carbonara...

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Dernièrement, j'ai reçu un paquet contenant un tout nouveau bacon...de veau. J'étais bien curieuse de goûter à ce nouveau produit « made in Québec » qui est également une belle alternative santé puisqu'il ne contient que 5% de matière grasse.

Il est également bon de savoir que le bacon de veau est le premier produit mis en marché par Écolait sous le nom de Vivo. Ces derniers, nous promettent d'ailleurs une belle gamme de produits à base de veau de lait à venir sous peu. La marque se donne comme mission de garantir aux consommateurs une viande de qualité supérieure tout en ayant le soucis du bien-être de l'animal. De plus, ils veulent permettre aux consommateurs d'identifier le produit québécois facilement sur les tablettes des supermarchés du Québec. D'ailleurs, même l'emballage est fait au Québec et personnellement, j'aime beaucoup le visuel de ce dernier.



Pour en revenir au veau, ce dernier a été transformé en bacon selon la méthode traditionnelle alors, il est facile de lui trouver une place dans votre cuisine (parce qu'on le sait, le bacon sera toujours « in »)! Ce weekend, j'avais envi d'un vrai bon carbonara classique, celui fait avec des œufs et qui beaucoup de parmesan! J'ai fait quelques petites recherches et je suis tombée sur cette recette romaine qui devient, ce que l'on pourrait appeler, une recette santé car il n'y a pas de crème et parce que le bacon de veau est beaucoup moins gras que celui utilisé dans la recette traditionnelle.

CARBONARA AU BACON DE VEAU VIVO
2 portions



200GR DE SPAGHETTINI (une fois cuit)
6 TRANCHES DE BACON DE VEAU VIVO
2 OEUFS
190ML (¾ DE TASSE) DE PARMESAN FRAIS RÂPÉ
HUILE D'OLIVE
POIVRE DU MOULIN
SEL
QUELQUES FEUILLES DE ROQUETTE

  • Remplir un grand chaudron d'eau et porter à ébullition.
  • Ajouter du sel puis faire cuire selon les instructions indiquées sur l'emballage.
  • Couper le bacon en petit morceaux.
  • Dans une grande poêle antiadhésive, verser un peu d'huile d'olive et y faire revenir le bacon et garder les morceaux de bacon dans la poêle préservant la chaleur. Si il n'y a plus de corps gras dans la poêle, ajouter un peu d'huile d'olive, ce qui permettra de mieux enrober les pâtes.

  • Dans un bol, battre les œufs et y ajouter 125ml (½ tasse) du parmesan râpé et poivrez abondamment. Réserver.
  • Lorsque les pâtes sont cuites, les égoutter puis les ajouter dans la poêle où il y a le bacon et bien mélanger les pâtes afin qu'elles soient bien enrobées d'huile et que le bacon soit bien mélangé.
  • Retirer  la poêle du rond chaud et laisser réduire la chaleur pendant environ 1 minute.
  • Ajouter le mélange d'oeuf battu et bien mélanger. Si vos pâtes sont trop chaudes, votre appareil d'oeufs coagulera et donnera un effet d'oeufs brouillés, c'est exactement ce que l'on veut éviter en laissant les pâtes tempérer quelques instants.
  • Servir immédiatement et garnir du reste de parmesan et de feuilles de roquette.

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Merci à Mme Sophie Villeneuve de Catapulte Communication de m'avoir fait parvenir le bacon de veau Vivo.




Las Vegas, Partie 1 – The Strip...

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En novembre dernier, je me suis offerte de petites vacances loin du stress et du quotidien dans la ville qui ne dort jamais, Las Vegas. J'ai profité de l'occasion pour aller visiter un ami de longue date qui habite là-bas depuis 16 ans et qui m'a fait connaître un peu plus sur cette ville mythique.


Du coup, j'ai décidé de vous faire trois billets sur le sujet. Le premier concerne La Strip et quelques bons plans bouffe autre que de la « junk » où vous pouvez y aller avec un budget raisonnable ou pas ( dépendamment de votre état d'âme ou encore de celui de votre porte-monnaie!). Le deuxième billet vous fera découvrir le Vieux Vegas autrement et le troisième billet en sera un sur des endroits hors des sentiers touristiques classiques.

Pour tout vous dire, j'ai été fascinée par celle ville où l'exagération ne veut plus rien dire. Tout nouveau projet qui s'y installe est plus grandiose que le précédent et cette démesure peu parfois troubler. En ce qui concerne nos estomacs, l'offre est plus que nécessaire et selon moi, beaucoup demeurent que des attrapes-touristes. Mes parfois, il y a quelques petites exceptions trouvées soit suite à une recherche, soit par hasard en marchant (et Dieu sait que j'ai marché!!!!).

China Poblano
Personnellement, j'avais d'autres projets pour mon portefeuille donc j'y suis allée sagement dans mon choix. Ma première trouvaille se cache dans le Cosmopolitan Hotel et c'est mon coup de cœur de la Strip. Le China Poblano est un heureux mélange d'une cuisine chinoise et d'une mexicaine et cette fusion ethnique se reflète autant dans les assiettes que dans le décor. On aime le bar orné de tuiles colorées et le plafond couvert de roues de vélos et de lanternes chinoises. Étant seule, le bar était la meilleure option pour profiter de l'action en cuisine. Je voulais mangé le tacos aux langues de canard mais n'étant plus disponibles, j'ai opté pour celui à la langue de bœuf  à la sauce mole, ce qui était plutôt bien réussi. Pour accompagner mon litchi sour (une version chinoise du pisco sour) j'ai dégusté ma trilogie de dim sums. À première vue, sur les photos, l'endroit paraît bien calme mais je dois vous dire que je suivais plus les cris de mon estomacs que les aiguilles de l'horloge, donc, je lunchais à 16h30, heure plus approprié pour aller prendre un apéro. Vers 19h, l'endroit doit être bondé!



Auréole
Tout au bout de la strip, il y a le Mandalay Bay, un très bel hôtel. Là, vous pourrez aller visiter les poissons du Shark Reefsou encore vous créer un vers d'oreilles en allant voir le spectacle MJ One du Cirque du Soleil (Peut-être est-ce dû à l'attaque de zombie sur ma personne pendant spectacle mais j'ai eu « Thriller» qui jouait en boucle dans la tête pendant au moins 48h!!!). Mais il y a aussi plein d'endroits sympa où vous ravitailler tout en faisant le tour du monde. Pour pourriez commencer avec Moscou au Red Square, qui est un bar russe où vous pouvez boire des vodka spécialisées et manger du caviar. Puis, vous diriger vers New Orleans au House of Blues pour y déguster un Po-Boy tout en regardant un spectacle de Willie Nelson (pour 55$ seulement!). Vous pourriez aussi passer par la Chine, le Japon ou encore l'Italie ou encore par la France au célèbre restaurant Auréole! C'est d'ailleurs à cette endroit que j'ai décidé d'aller casser la croûte à 21:30!

Il est intéressant de savoir que le réputé restaurant vous offre 2 happy hour dans la même soirée. Un de 17h à 19h et l'autre de 21:30 à 23h. Par « happy hour » on entend que dans le lounge on vous sert une sélection de cocktails et de vins à 6$ et de petits plats à 8$ (et on aime ça!).



J'ai donc descendu l'escalier en colimaçon qui fait le tour du cellier de 4 étages pour aller m'installer au bar du lounge. Le cellier est vraiment impressionnant à voir! D'ailleurs, lorsqu'un serveur a besoin d'une bouteille, il fait appel à une des employées qui se munie d'un harnais pour s'envoler jusqu'à l'étage où se trouve la dite bouteille.

Quelques plats m'intéressait mais c'est la une gaspacho de tomatillo et crevette du Golfe (mais lequel???) qui l'a emporté. Cette dernière était servie un peu trop froide à mon goût, mais le reste du plat était délicieux! J'ai fait connaissance avec le barman, David, tout en sirotant mon verre de Enlightment, un cocktail à base de vodka, citron et St-Germain. C'était le soir de la Thanksgiving donc l'endroit était plutôt tranquille. David avait donc un peu de temps pour discuter. J'ai ainsi pu goûté à sa tequila infusée à la coriandre et au piment fort préparé lui et j'ai plutôt aimé le mélange. Puis il y a eu le gérant du restaurant qui est venu prendre son souper en ma compagnie ainsi que partager son dessert avec moi tout en discutant de son parcours entre la Suisse, puis Los Angeles et La Vegas.

Je leur dois d'ailleurs toutes mes excuses car j'ai passé une agréable soirée et que le pourboire n'était pas à la hauteur. Milles excuses car j'ai été mal renseignée sur le pourboire à donné et que j'ai parue pour la « cheap-qui-veut-profiter ». Alors, si vous passez dans le coin et que David est au bar, laissez-lui donc un petit 1$ supplémentaire en lui disant que c'est de la part de Miss Papila.



Hakkasan
C'est un peu par hasard que je suis tombée sur le Hakkasan. Après avoir déambulé dans les corridors du MGM Grand Hotel pendant plus d'une heure mon estomac s'est mis à crier, voir hurler. Oh, je dois vous dire que ce n'est pas l'offre qui manquait mais mon œil a été attiré vers le menu cantonais de ce restaurant . Du coup, j'ai appris que c'était le genre d'endroit où l'on peut entrer que si nous avons une réservation ou que si vous êtes seul. De mon côté, je remplissais le critère de la deuxième option, j'ai donc pris place au magnifique bar. Je dis magnifique car il était fait de miroir où une lumière bleue et un jeu d'images de fumée créait un effet de ciel rempli de nuages en mouvements. Je ne sais pas si mes explications sont assez claires mais en gros, j'avais l'impression de manger au ciel et dans les nuages!



Je dois dire que je ne me suis pas énervée en m'en suis tenu à un verre et un plat. C'est le genre d'endroit où je trouve que tout est trop cher pour ce qui nous est servi, mais c'est normal surtout lorsqu'on sait que le prix des travaux pour construire le restaurant et la discothèque se serait élevé au montant de 100 millions!!! (Rien que ça??? Pffff!!!). Toujours est-il que j'y suis allée avec le cocktail « The Hakkan » une spécialité de la maison composée de vodka, sake, noix de coco, lime, fruit de la passion et litchi. C'était bien mais au prix du verre, je me serais attendu à un peu plus de folie dans la présentation (On est loin du Nightjar de Londres)! Question de me ravitailler, j'ai choisi le plat qui avait diriger mon choix de restaurant soit un sauté de nouilles udon au canard effiloché et la fameuse sauce XO (une sauce classique cantonaise). L'assiette était généreuse (considérant le prix de 16$) et elle a très bien accompli sa tâche, soit celle de satisfaire mon appétit. J'étais fin prête pour pour affronter la foule bigarrée qui envahissait Las Vegas Boulevard!


Oh, il y a bien d'autres adresses dont j'aurais pu vous parler mais croyez-vous que tout ce que j'ai fait c'est manger???!!!! Il y avait beaucoup trop de choses à voir à l'extérieur et il y avait une autre partie de la ville que je n'avais pas encore visiter, soit le Vieux Vegas dont je vous parlerai la semaine prochaine!

Adresses:
China Poblano
Cosmopolitain Hotel

Auréole
Mandalay  Bay Resort & Casino

Hakkasan
MGM Grand

Las Vegas, Partie 2 – Fremont Experience...

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Mais l'expérience Las Vegas ne peut pas vraiment être complète sans, entre autre, une incursion dans le quartier qui a fait naître la ville de tous les péchés, le fameux « downtown » mieux connu sous l'appellation Old Las Vegas.

Il y a de cela quelques années, le quartier avait malheureusement mauvaise réputation. Mais après plusieurs efforts de rénovations et plusieurs investissements, l'endroit commence à reprendre vie et vaut le détour! La plupart des hôtels ont été rénovés et offre des chambres à prix plus que modiques. En effet, il est possible d'avoir une très belle chambre pour seulement 25$.



Il demeure impressionnant de déambuler dans le premier casino de la ville, soit le Golden Nugget, dont la construction date de 1946. On ne peut s'empêcher de se demander quelles légendes de la mafia ou de Hollywood a pu fouler les tapis de cet endroit mythique. D'ailleurs, les visites de casinos se fait tout en odorama à cause du fort parfum de fleurs qui essaye, sans succès, de couvrir l'odeur persistante de cigarette imprégnée dans les tapis, ce qui en fait un fort contraste avec les nouveaux hôtels de la Strip.

Puis, à l'extérieur, il y a le Fremont Experience qui consiste en un toit qui couvre une rue sur une longueur de 2 pâtés de maisons. Le dit toit est en fait un écran d'une grandeur irréelle sur laquelle est diffusée une production haute en couleur et forte en musique. Pour être franche, l'immensité du projet m'a beaucoup plus impressionné que la qualité du spectacle.



Sous ce toit, se trouve foule hétéroclite où se mélange familles et jeunes complètement soûls où vous pourriez croiser des sosies de tout genres, des nouveaux mariés, des Elvis, des femmes à barbe...bref, tout ce qui pourrait être considéré comme le summum du kitsh et qui rend la ville si spéciale.

Mais Fremont Experience n'en demeure pas moins que, comme le nom le dit, une expérience longue de 460m. En périphérie, il existe tout un monde qui est, lui, fréquenté par les locaux et quelques touristes qui osent s'aventurer un peu plus loin. Moi, c'est ce qui m'intéresse!


Triple George
Pour cette soirée, mon ami Pat avait demandé à son ami Jay de nous accompagner. Ce qui fût une excellente idée car du coup, nous avions un guide privé qui nous racontait tout plein de petites histoires sur le quartier.

Ce soir là, notre souper était prévu pour 23h30, nous avons donc décidé d'aller prendre l'apéro et se ravitailler pour survivre jusqu'à cette heure tardive. Jay nous a donc conduit au Triple George, un endroit situé un peu en retrait du quadrilatère du Fremont Expérience.



En y entrant, on a le sentiment d'être dans une tout autre époque, voir même un décor hollywoodien de 1930. Bugsy, Fred Astaire ou Katharine Hepburn auraient passé la porte que je n'aurais pas été surprise.

D'un côté il y a la salle à manger où les murs y sont peints d'un vert émeraude et où d'immenses lustres de cristal descendent du plafond. De l'autres côté, il y a un immense (et encore là, le mot est faible) bar en forme de « U ». Les serveurs sont habillés d'un chemisier blanc, d'un gilet noir et d'une cravate noir, autant les hommes que les femmes et offre un service sympathique (des fois, un peu trop amicale).



Question de casser la croûte, nous avons choisi une trempette chaude aux artichauts, des « crab cakes » et des frites. Pour accompagner le tout, Marty, notre serveuse, nous a fait quelques cocktails dont un negroni pour moi. L'endroit était sympathique et et notre estomac heureux et fin prêt pour débuter notre virée.




Atomic Liquors
De l'autre côté de Las Vegas Boulevard vous vous retrouvez sur la partie Est de la rue Fremont. Là, on y retrouve une multitude de bars. Un espace formé de petites boutiques et cafés qui ont élu domicile dans des « containers » d'où le nom Container Park. Un peu plus loin, une immense sauterelle mécanique s'amuse à cracher du feu et faire peur aux passants qui s'y approchent de trop prêt. Puis il y a le Atomic Liquors, le premier établissement de la ville à avoir reçu un permis et l'appellation de bar.



Au départ, l'endroit se nommait le Virginia's Café. Mais le propriétaire n'en pouvait plus de cuisiner et sa clientèle semblait plus apprécier ses cocktails et observer les explosions nucléaires fait pas la site d'essais situé non loin de là. Ils ont donc décidé de changer la vocation de l'établissement et c'est ainsi que le Atomic Liquors est né. L'endroit est demeuré quasi intact avec son plafond de stuc et ses vieilles affiches.


On y retrouve une clientèle un peu plus jeune et hipster. On aime y boire de la bière de microbrasserie en canette  (nouvelle tendance observée!) et au nom plutôt ludique tel que "Moose Drool" (ce qui veut dire bave d'orignal). On adore la sélection de gin qui y est offert comme ce gin californien, le St-George au fort goût de genévrier que j'ai bien aimé.





Commonwealth
Mon endroit préféré du quartier est sans doute le Commonwealth. La carte de cocktails ou encore de la terrasse sur le toit y ont certainement contribué. Par contre, ce qui m'a le plus séduit est la déco dont ils disent inspirée pas la prohibition. Perso, je crois qu'elle tire plus du « Steampunk » et c'est ce qui fait sont charme. Imaginez Jules Vernes qui rencontre un band de Jazz des années 30 et vous aurez une petite idée de l'atmosphère qui s'en dégage. Du coup, l'endroit tout en boiseries est orné de lustres, de chandeliers et de cadres reprensentants des personnages tantôt burlesques, tantôt effrayants.




On aime les cocktails Old School, le Moscow Mule servi dans sa classique tasse de cuivre, les petites lumières qui illuminent la terrasse sur le toit, le vaste espace à l'intérieur où on peut être debout sans avoir le coude dans le verre de la personne assise à une table et les dj qui prennent place pour me faire découvrir Chet Fakker et sa version de « No Diggity ».



« Sin City » c'est aussi ça, des petites adresses sympathiques en dehors du circuit traditionnel emprunté par les touristes. Personnellement, je trouve que c'est encore la meilleure façon de connaître le pouls d'une ville et ainsi de mieux l'apprécier.

Adresses :
Triple George
201, North 3rd street #120
Las Vegas

Atomic Liquors
917, East Fremont Street
Downtown Las Vegas

Commonwealth
525 East Fremont Street
Downtown Las Vegas


Las Vegas, Partie 3 – Le grand air et le Raku...

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Et si Las Vegas était beaucoup plus que l'image qu'elle aime donner? Pour être franche, mes quatre jours n'ont pas été suffisants pour que je puisse faire le tour complet de tout ce qu'il y avait sur ma liste. Par contre, s'il y avait une chose que je vous conseillerais fortement, si vous avez la possibilité, est de vous louer une moto et d'aller visiter les environs et vous imprégner des magnifiques paysages que vous offre le désert!



Sur la route, vous pourriex faire la rencontre d'ânes sauvage et si vous êtes encore plus chanceux, vous aurez droit au spectacles de 4 grand cerfs aux immenses bois (Nous, nous avons eu droit au 2)!Vous pourriez en profiter pour aller faire une pause au Bonnie Springs Ranch pour y prendre une bière de microbrasserie. Il paraît que l'endroit est hanté ce qui en fait un endroit un peu plus touristique mais si vous allez au resto, vous risquez plus de rencontrer des locaux. Là j'y ai dégusté une bonne Sierra Nevada Pale Ale sur une grosse chaise couverte d'une peau de vache sur le bord d'un immense foyer tout en me prenant pour une héroïne d'un film western spaghetti de Clint Eastwood (ne manquait que les bottes). Je ne sais pas si c'est à cause des chapeaux de cowboys qui m'entouraient, des liasses dedollars qui pendaient au plafond ou encore à cause de l'air sec du désert, mais cette bière elle était vraiment la bienvenue avec cette fraîcheur tout en agrumes!



Puis, y'a un arrêt dans un Steakhouse d'apparence très ordinaire mais où j'y ai mangé le meilleur burger de bœuf kobe! Je n'ai malheureusement pas de photo pour appuyer ce commentaire puisque j'étais sans attente. Mais imaginez ce que vous voudriez qu'un burger soit mais que en plus vous pouvez avoir votre boulette de la cuisson que vous aimez, vous aurez alors la meilleure équation possible (sans oublier le bacon!!).



Puis, il y a le genre de petit bijou de restaurant que vous trouvez par hasard sur un site et dont le choix s'est renforcé car Jay, nous l'a également mentionné (voir le billet précédent sur le Vieux Las Vegas). Raku est un petit restaurant japonais, caché dans un mini centre d'achat situé derrière un garage à 15 minutes de taxi de la Strip. L'endroit est tellement prisé que même si nous étions 2 semaines à l'avance, la seule heure disponible pour une réservation était 23h30. Habituellement, j'aurais pris l'option d'aller ailleurs mais je me suis dit que ça valait le coup et je n'ai pas été déçue!

Dès notre entrée nous avons aimé l'atmosphère calme qui y reignait, à mille lieux du brouhaha de la ville. Tout les employés sont d'origine japonaise et nous avons été charmé par le service tout en douceur de notre serveuse, Hannah.

Notre choix de sake s'est arrêté sur le Hakkaisan Tokubetsu qui a la particularité d'être fait à partir d'une eau locale japonaise issue de la neige fondue et filtrée par le Mont Hakkai. La boisson était tout en finesse et en douceur et se buvait merveilleusement bien froide.



Une liste de poissons, de brochettes et de légumes tous plus attirants les uns que les autres n'a pas aidé à faciliter notre choix mais Hannah a été de bon conseil. Elle nous a ensuite expliqué que le repas débuterais pas les plats froids pour suivi par les poissons grillés puis la viande.

Patrick avait choisi deux des poissons du jour qui étaient sur l'ardoise. J'ai ainsi découvert le Kampashi, une sorte de poisson au look bien ordinaire mais au goût de beurre et d'une texture qui fond en bouche, j'en salive encore. Le Kampashi était servi avec une purée de chrysanthème à la saveur délicate. Puis on s'est gâté avec un autre sashimi, un de thon Blue Fin, vous savez cet immense poisson tant prisé par les Japonais! Le bohneur!!!



Ensuite, nous y sommes allés avec Matsutake, une sorte de champignon au goût un peu épicé et qui, une fois grillé, a étrangement une saveur de bœuf. Puis la ronde des yakitoris débuta. Une petite brochette de yellow tail (ou encore limande à queue jaune) ouvrait le bal suivi de près par le canard grillé et sa sauce au balsamique et par le filet de bœuf kobe et wasabi. Vous avez l'eau à la bouche? Je vous comprends, je reprendrais l'avion, là, maintenant, juste pour retourner au Raku!


Puis, il y a eu le tofu et qu'il mérite qu'on en parle! Pour tout vous dire, j'ai regretté d'avoir commandé que la moitié de la portion normale. Le tofu soyeux baignait dans un dashi, un bouillon japonais à base d'algues konbu et de flocons de bonites séchées. J'aurais volontier bu le fumet à la louche si j'avais au risque de manquer de bienséance face à mes hôtes. Des petites boules de riz qui étaient très bien, quoique simplement du riz.



La brochette de foie de boeuf kobe a piqué ma curiosité et elle fût mon choix pour terminer le repas. Je l'ai un peu imposé à Patrick qui s'est gentiment prêté au jeu. Imaginez un foie gras de canard poêlé dans la texture et un goût savoureux de bœuf et vous aurez une très bonne idée de son goût. J'ai beaucoup aimé et je crois que les amoureux de foie gras seraient comblés.



Il était 1h30 du matin et des clients entraient encore dans le restaurant. Nous avons appris que la cuisine fermait à 2h de matin et que le restaurant fermait à 3h am. Les journées ont beaux être longues, le sourire était sur tout les visages et le service d'une courtoisie exemplaire. J'ai même eu droit à quelques blagues d'un des serveur qui essayait tant bien que mal de savoir pourquoi je prenais autant de photos...je soupçonnais fortement les employés de cuisine de l'avoir envoyé en mission à voir les regards interrogateurs que ces derniers me lançaient à travers le passe.



À cause de l'heure tardive, nous étions incapable de prendre un dessert. Le thé chaud était le bienvenu pour nous aider à digérer un tout petit peu et nous permettre de bien dormir. C'est sur cette merveilleuse note que c'est terminé mon petit voyage! Concernant le Raku, si j'avais à vous donner un seul conseil, ce serait de vous informer sur les prix des plats offerts sur l'ardoise car ils sont nettement supérieur à ceux des plats à la carte (quoiqu'ils en valent vraiment le coup et l'expérience)...comme deuxième conseil, je vous dirais de vous garder de la place pour le dessert car, encore à ce jour, je me dis que j'aurais dû osé et être plus gourmande!

Si vous avez l'intention de pratiquer votre Hara Hachi Bu*, oubliez le projet, c'est tout à fait impossible de le pratiquer si vous manger au Raku!

*Mode de vie japonais, pratiqué plus précisément dans la région d'Okinawa et qui consiste à ne pas manger à plus de 80% de sa faim.

Adresses :
Bonnie Springs Ranch
16395, Bonnie Springs Road
Las Vegas, Nevada

Raku Grill
5030, W. Spring Mountain Rd
Las Vegas
Tel. 702.367.3511
*Réservation fortement recommandée, pour ne pas dire très!

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Merci Patrick pour l'accueil ainsi que d'avoir pris le temps de me faire connaître ta ville!


Cretons crémeux au poulet à l'autocuiseur Clipso...

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Un peu avant les fêtes, j'ai reçu un beau cadeau de T-Fal, un superbe autocuiseur Clipso! (Ok, y'a bien juste une personne qui cuisine un peu, beaucoup, trop pour dire qu'un chaudron est magnifique!). Lorsque j'ai ouvert la boîte j'ai comme eu l'impression de passer à travers un rituel familiale et de faire enfin partie des « Femmes » de ma famille. C'est simple, toutes mes tantes ainsi que ma mère, qui étaient foodies bien avant moi, en ont un. Maintenant, je faisais officiellement partie de ce club sélect! Bref, ce « presto », comme on à l'habitude de l'appeler dans ma famille, se trouve à être devenu, au cours des dernières semaines, mon meilleur ami car, en plus de garder toute les saveurs des aliments, il m'aide à sauver du temps, beaucoup de temps!



Puis tant qu'à me plonger dans mes histoires de famille, j'ai eu une envie folle de faire les cretons de ma grand-mère (parce que ce sont les meilleurs!). Cette tartinade me rappelle mes vacances passées chez mes grands-parents lorsque j'étais toute petite! J'adorais ces moments privilégiés avec eux et j'adorais les petits pots de fraises et les cretons maison que ma grand-mère mettait à tous les matins sur la table. Sa recette a de particulier qu'il n'y a pas de porc mais du poulet! J'ai donc demander la fameuse recette et la réponse aurait pu tout aussi bien sortir tout droit des Chroniques du Plateau Mont-Royal de Michel Tremblay, version Bas-du-Fleuve! Toujours est-il que je me suis fait dire que « le secret pour des bons cretons c'est d'y mettre bennnn de l'oignon pis bennnn du poivre! ». J'ai donc appliqué à la lettre les fameux conseils et en moins d'une heure, je les avait mes fameux cretons et tout ça à cause de mon autocuiseur Clipso et qu'en plus, ils paraît qu'ils sont trèèèès bons!


Cretons crémeux au poulet
6 contenants de 125ml



425GR (4 CUISSES) DE POULET*
75GR + 2 C. À SOUPE DE GRAS DE CANARD (Car je trouve ce gras plus santé que celui du porc)
2 FEUILLES DE LAURIER
1 GROS OIGNON JAUNE
1 CAROTTE
1 GOUSSE D'AIL
POIVRE DU MOULIN
ÉPICES POUR POULET BARBECUE (Ça, c'est mon secret!)
SEL DE MER


*J'aime bien utiliser la viande brune car elle est plus juteuse et aider à donner une texture plus crémeuse aux cretons.

  • Éplucher la carotte et la couper en gros tronçons.
  • Éplucher l'oignon et le couper en quatre.
  • Saupoudrer les épices à poulet barbecue sur vos cuisses de poulet.
  • Faire fondre les 2 cuillères à soupe de gras de canard dans l'autocuiser.
  • Faire saisir les cuisses de poulet dans le gras de canard sur les 2 côtés.
  • Ajouter la carotte, l'oignon, la gousse d'ail et les feuilles de laurier dans l'autocuiseur et couvrir complètement d'eau. Même si vous avez trop d'eau ce n'est pas gras, vous pourrez utiliser le surplus pour faire un bouillon maison pour vous faire une soupe.
  • Mettre le couvercle et faire cuire sous pression pendant 20 minutes. Retirer la vapeur tel qu'indiquer sur les instruction de l'autocuiseur.
  • Il est possible de faire exactement la même chose si vous n'avez pas d'autocuiseur. Utilisez simplement une cocotte et faire mijoter les ingrédients sur le rond en suivant les étapes données ci-haut. La cuisson sera seulement un peu plus longue, voir au moins une bonne grosse heure.
  • Une fois le poulet cuit, retirer-le du bouillon. Laisser refroidir une dizaine de minutes puis les désosser les cuisses. Garder les os pour en faire un bon bouillon de poulet maison.
  • Retirer l'oignon du bouillon et mettre de côté.
  • Prendre la moitié de la chaire de poulet et la hacher grossièrement au couteau. Réserver dans une grand bol.
  • À l'aide d'un robot culinaire, faire une purée avec la moitié restante du poulet, l'oignon, le gras de canard ainsi que 65ml (¼ tasse) d'eau de cuisson du poulet.
  • Mélanger la purée de poulet avec la chaire hachée grossièrement à l'aide d'un couteau. Saler et poivrer (beaucoup!!) et bien mélanger le tout. Goûter et ajuster l’assaisonnement.
  • Mettre dans de petit pots Bernardin.
  • À cette étape vous pouvez faire bouillir vos pots en suivant  toutes les étapes requises pour la mise en conserve ou encore mettre vos pots au congélateur.
  • Après, vous pouvez les déguster avec ce que vous préférez, cornichon, moutarde ou encore avec du fromage!


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Merci à la compagnie Bernardin, à T-Fal ainsi qu'à Elevator Communication de m'avoir offert les petits pots ainsi que l'autocuiseur Clipso!

Un hummus d'edamames, c'est idéal pour passer les surplus...

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Selon une étude sérieuse, mais non scientifique, à observer mon frigo et mon garde-manger, j'ai émis l'hypothèse que dans une autre vie, j'ai eu faim, très faim. La raison est que les deux débordent à craquer et ce, malgré le fait que je vive seule. L'avantage est que si une tempête de neige fait en sorte que je doive demeurer enfermée dans mon appartement pendant plusieurs jours, je peux survivre aisément et ce, avec une grande diversité de repas et presque pas de cannage. À l'inverse, le problème c'est qu'il me devient difficile de connaître mon inventaire et il arrive que je me retrouve avec des items en double, parfois...ok...ok...si je suis honnête, je dois dire que c'est souvent.



Il arrive régulièrement que je doive user de mon imagination pour utiliser le même ingrédient, souvent et en grande quantité, comme ce fût le cas avec les edamames. En faisant le ménage de mon congélateur, je me suis rendue compte que j'avais trois sacs dont un en gousses et deux sans gousses. J'en ai servi en entrée, j'en ai ajouté dans mes soupes mais je voulais autre chose. C'est une collègue de travail qui m'a donné l'idée lorsqu'elle est arrivée avec son hummus d'edamames. Cet hummus est tout aussi bon en tartinade qu'en trempette et en plus, il a fait en sorte que maintenant j'ai un sac de moins dans mon congélo!


HUMMUS D'EDAMAMES ET MENTHE



1 ½ TASSE D'EDAMAMES CONGELÉS (SANS SANS LA GOUSSE)
85ML (1/3 DE TASSE) DE TAHINI
65ML (¼ DE TASSE) D'EAU
3ML (½ C. À THÉ) D'HUILE DE SÉSAME
½ GOUSSE D'AIL
20 FEUILLES DE MENTHE FRAÎCHE
LE JUS DE 1 CITRON
SEL ET POIVRE DU MOULIN
GRAINE DE SÉSAME POUR LA DÉCORATION
UN FILET D'HUILE D'OLIVE POUR LA DÉCORATION


  • Dans une casserole, porter de l'eau à ébullition. Saler et y mettre les edamames. Faire cuire 5 minutes ou selon les indications sur l'emballage.
  • Bien égoutter les edamames et les mettre dans un robot culinaire.
  • Ajouter tout les ingrédients, saler et poivrer.
  • Pulser jusqu'à ce que vous obteniez une purée.
  • Si vous désirez une purée moins épaisse, ajouter de l'eau.
  • Goûter et ajuster l'assaisonnement.
  • Mettre dans une bol et garnir de graines de sésame, de feuilles de menthes et d'un filet d'huile.
  • Servir avec du pain pita ou encore avec des légumes.


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